
Comment j’ai débuté mon PVT à Montréal
Après une expérience géniale en Nouvelle-Zélande, me voici (re) partie pour un PVT de 2 ans au Canada avec arrivée sur Montréal, une ville cosmopolite où il fait à priori bon vivre. Je vais vite le découvrir de mes propres yeux ! Voici comment j’ai débuté mon voyage sur le continent américain.
L’arrivée à l’aéroport de Montréal
Le passage à l’immigration, c’est LE stress de tous nouveaux arrivants en PVT au Canada. J’ai moi aussi plusieurs fois cauchemardé à ce propos. Beaucoup de rumeurs circulent sur internet, comme par exemple le renvoi dans son pays d’origine à nos frais si les papiers ne sont pas en règle.
Alors je vous rassure, de mon côté ça n’a pas été le cas et je doute que ce soit souvent le cas. Tout s’est très bien passé avec une remise de visa d’une durée de 2 ans. Pour cela, j’ai eu à présenter ma lettre d’introduction à l’EIC, mon passeport, mais aussi une assurance maladie qui me couvre tout le long de mon PVT, soit 2 ans. Ce dernier est particulièrement important, car si vous prenez une assurance uniquement de 3 mois par exemple, votre PVT expirera au bout de ces 3 mois !
Une fois sorti de l’aéroport, vous pouvez rejoindre le centre-ville de Montréal en prenant le bus 747 directement à la sortie de l’aéroport. Celui-ci vous déposera en plein centre-ville. Il vous en coutera 10 $ pour l’aller.
Les premiers jours sur Montréal
La première semaine, je me suis installée chez un ami qui habite sur Le plateau. En un rien de temps, c’est devenu mon quartier de prédilection. Les quartiers de Mont-Royal et du Plateau sont connus pour être les quartiers français de Montréal, mais c’est aussi et surtout l’un des endroits les plus cools et décontractés de la ville.

Les rues sont grandes, calmes, et les maisons semblent toutes chaleureuses. On y trouve également toutes les commodités et attraits d’une ville. On peut sortir le soir, se balader dans les magasins, se promener dans les parcs, déguster de merveilleux petits plats… Même les rues les plus agitées comme l’avenue Mont-Royal ou le boulevard St Joseph ne sont pas stressantes et bondées comme dans la plupart des rues commerçantes en France.

La balade sur le Mont-Royal est aussi vraiment sympa. On peut y monter en bus ou à pied pour les plus courageux. Il y a un belvédère qui permet d’observer Montréal dans son ensemble, ça vaut le détour !
Je me suis également baladée dans le centre-ville (métro UQAM). À l’exception de la fameuse Place des Arts, le Village et la rue commerçante de Sainte-Catherine, le charme opère moins dans ce coin de la ville Il s’agit la plupart du temps d’une succession de buildings et autres immeubles, c’est plutôt le centre des affaires de Montréal.

Premières rencontres locales
Au détour de ces balades, j’ai pu rencontrer la fameuse mascotte de Montréal : l’écureuil gris. À vrai dire, on ne peut pas vraiment le louper, ce petit rongeur se trouve absolument de partout en ville. C’est un peu comme le pigeon de Paris, en plus mignon : il mange tout ce qu’il trouve sur son passage. Des ratons laveurs sont aussi visibles dans le parc Mont-Royal. Un conseil, regardez à l’intérieur des poubelles, c’est souvent leur lieu fétiche !

Pour compléter cette première semaine, ce qui devait arriver arriva : je suis tombée malade au bout de 3 jours. Un petit rhume qui annonce gentiment que l’été est terminé et qu’il va falloir se préparer au grand froid canadien. J’ai hâte ! Vous sentez la touche d’ironie ? D’ailleurs, les Québécois se font un malin plaisir à vous le rappeler à chaque discussion : « tu n’as jamais vécu d’hiver québécois toi ? J’espère que tu as prévu un bon manteau, car il va faire trééés froid ». Merci pour l’information.
Pour finir en beauté cette semaine, nous sommes partis en excursion dans le nord de Montréal pour admirer les premières aurores boréales. C’est l’équinoxe en septembre, ce qui accroit les chances d’en voir. Après quelques minutes de patience, aux alentours de 23 h, les premières lueurs dans le ciel sont visibles, et encore plus avec une longue exposition sur l’appareil photo ;) Un moment magique !
Pour vous renseigner sur les aurores boréales au Québec, où et quand vous avez le plus de chances de les observer, abonnez-vous à la page « Aurores boréales du Québec ».

J’avais déjà eu écho de la sympathie des Québécois, et j’ai pu le confirmer dès la première journée. Lors de mes premiers vagabondages dans la ville, j’étais forcement un peu perdue et en manque de repères. Mais c’était sans compter sur ces fabuleux habitants, toujours prêts à vous aider à trouver votre chemin.
Au-delà d’une simple indication de la route à prendre, on m’a également donné de bons conseils sur la ville, et quelques anecdotes sympas sur le Canada. Saviez-vous par exemple qu’en hiver, la tradition veut que l’on emmitoufle les enfants en bas âge dans des couches de vêtements et qu’on leur fasse faire leur sieste à l’extérieur, sur le pas de porte ? Cela pour les aider à être résistants au froid. Impensable non ?
Ce qui m’a également étonnée, c’est la sympathie des vendeurs. « Salut, ça va bien aujourd’hui » est une phrase très ordinaire lors d’une entrée dans un commerce. C’est tellement agréable qu’on y prend goût et on ne comprend plus vraiment pourquoi ça ne marche pas comme ça en France.
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Où manger pour les gourmands
- Quoi de mieux qu’un délicieux brunch le dimanche sur Montréal. Une adresse à ne pas manquer : Le Moineau (Sparrow) sur le Boulevard St Laurent qui est une vraie petite merveille. Ouvert de 10 h à 15 h le dimanche.
- Les crèmes molles sont à essayer sans attendre. C’est une glace italienne enrobée de chocolat et parsemée de petites garnitures. Vous pouvez les tester dans l’un des Chocolats Favoris ou La Diperie sur le Plateau Mont-Royal.
- Ma Poule Mouillée est un restaurant/fast food portugais dans Mont-Royal avec comme spécialité le poulet braisé et le chorizo grillé. Un plat à s’en lécher les babines et pour un prix dérisoire.

Les us et coutumes
- Il faut prendre l’habitude de donner des pourboires à chaque fois (environ 15 %) ! Si vous ne le faites pas, on vous rappellera très vite à l’ordre.
- Quand on rencontre pour la première fois un Québécois, on ne lui fait pas la bise, mais on lui serre la main.
- Le tutoiement est souvent de coutume dans les lieux publics et dès la première rencontre.
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Montréal dans mes premiers jours, c’est finalement une ville type américaine où tout le monde ou presque parle français enfin… québécois, c’est pas tout à fait la même chose ! Les gens y sont aimables et les quartiers très agréables. Il y a beaucoup de vie qui émerge de cette ville, les activités et distractions ne manquent pas et il semble impossible de s’y ennuyer. En bref, c’est une ville qui sait vous accueillir. Je n’ai maintenant qu’une seule hâte : m’y installer et découvrir davantage des secrets qui lui reste à offrir !
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15e ronde semaine du 21 avril 2025 | null | 20 | 126 | 100 | 18 |
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Bilan des rondes d'invitations 2025 | |||||
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