Nos pires expériences du WHV en Australie

Nos pires expériences du WHV en Australie

Antonin
Mis à jour par
Antonin
Le
11/5/2025

Un long voyage en Australie peut aussi être synonyme de galères. Des exemples ? On en a plein ! Voici le top de nos pires souvenirs et expériences en WHV Australie.

sommaire

Le WHV en Australie, ce n’est pas non plus du tout rose. C’est aussi des grosses galères, des déceptions, des emmerdes… Ce n’est pas parce qu’on est en voyage qu’on va éviter ça, bien au contraire même. Mais pour relativiser, ça fait aussi de grands souvenirs, ou provoque une certaine fierté d’avoir réussi à s’en sortir.

Et puis ça fait aussi des histoires à raconter aux amis et à la famille qui, avouons-le, s’en délectent ! (Même si votre maman se dira qu’elle n’aurait jamais dû vous laisser partir). Alors après le top de nos meilleurs moments en WHV, voici le « Top » de nos pires expériences en Australie !

La location de van avec Apollo

Un nouveau 4×4 tout équipé, une visite du Kakadu NP, tout aurait dû être parfait. Mais non, ce fut le drame. À plus de 100 km/h sur la Kakadu highway, voilà que notre 4×4 se brise en deux !

Bien sûr il n’y a pas de réseau, bien sûr, on est juste à côté des marais pleins de crocodiles, bien sûr il fait 40 °C à l’ombre. Enfin, on aurait digéré si le service client avait assuré. Mais ils ont préféré la guerre…

Le modèle 4×4 décapotable d’Apollo

Le bon côté : On a survécu, c’est déjà pas mal ; et on a fini par gagner la guerre !

Les mouches en Tasmanie

Pire que les crocos, araignées ou autres serpents, en Australie il peut y avoir des mouches, beaucoup de mouches ! Et celles-ci peuvent être juste infernales !

Elles font un bruit d’enfer, ne vous laissent pas un instant de répit et se précipitent dans vos yeux à la moindre occasion. La palme revient aux « March Flies » de Tasmanie qui (les femelles uniquement) vous pompent même le sang.

Le bon côté : Elles font fuir les autres touristes, mais vous avec…

Venez chez moi petits backpackers, venez vite !!!

La cueillette d’oranges ou le « snapping » de patates douces

Ah le fruit picking, quel bonheur. Se lever à 5 h du mat pour ne débuter qu’à 9 h, se battre avec les branches des citronniers ou les épines acérées des mandariniers. Tout ça pour finir avec 40 malheureux dollars en fin de journée.

Là on a l’air heureux, mais en fait non…

Dans la même catégorie, il y a aussi le snapping dans les champs de patate douce. On vous met en situation : un champ, des dizaines d’allées de plus d’1 kilomètre de long, et la consigne d’arracher centimètre par centimètre toutes les racines de ces merveilleuses patates, dans une très confortable position courbée sous 35 °C à l’ombre.

Salle de sport à l’Australienne !

Le bon côté : Largement plus efficace que n’importe quelle salle de sport, on finit en vrai athlète !

La route, longue, longue…

L’Australie, avouons-le, c’est parfois beaucoup trop grand ! Il arrive ainsi qu’on doive rouler sur plus de 3000 km pour rejoindre la prochaine destination.

Trois fois la France, rien que ça ! Et pour combler le tout, on traverse souvent dans ces cas-là des décors qui ne changent jamais. Dans le genre, la traversée de Townsville à Darwin nous en aura bien fait baver. Et encore, on n’a pas testé l’une des plus grandes lignes droites du monde, la Eyre Highway.

It’s a long long way…

Le bon côté : Aucun risque d’abimer la direction du van, sauf quand un kangourou a décidé de faire une blague…

La condition des aborigènes dans la majeure partie du nord

Sujet moins marrant, les aborigènes rencontrés dans la plupart des villes du nord de l’Australie faisaient souvent peine à voir. Errants dans la rue, régulièrement alcoolisés, nous avons vraiment eu l’impression de découvrir une civilisation déchue, détruite par le modernisme, la politique et le capitalisme.

Fresque aborigène observée au Kakadu NP

Le bon côté : Difficile d’en trouver un, mais disons que ce triste tableau permet de remettre en question notre propre mode de fonctionnement et l’impact que nous avons sur d’autres cultures qui n’y trouvent pas forcement leur place.

L’autre bon côté est le bonheur ressenti quand on rencontre enfin des aborigènes « épargnés », fiers de leurs origines et de leur culture et qui combattent pour ne pas tomber dans l’oubli. Des rencontres que nous avons eu le privilège d’expérimenter au Camp Coorong (SA) par exemple.

Les recherches d’emplois

Le sujet n’est pas nouveau, l’âge d’or de l’emploi en Australie est dépassé. Même si les petits boulots en ville ou à la campagne pullulent toujours, l’afflux sans cesse grandissant de travailleurs étrangers (de toutes nationalités) créé une concurrence exacerbée.

Résultat, on ne trouve plus de job dans l’heure, mais plus en quelques jours, semaines voire plusieurs mois pour les plus malchanceux (ou les moins débrouillards). On peut alors vivre des journées difficiles, avec moins de 3 chiffres sur le compte bancaire et des noodles à chaque repas.

Bureau Pole Emploi de Sémaphore – Adélaïde

Le bon côté : il peut y en avoir plein ! Se remettre en question, partir des grosses villes pour découvrir des coins de campagnes magnifiques, découvrir les alternatives au travail classique comme le help’x, découvrir la solidarité entre backpackers, et j’en passe…

Dormir sur la Gold Coast

Si dans l’ensemble nous n’avons pas eu de mal à dénicher des petits coins tranquilles et souvent magnifiques pour poser notre van le temps d’une nuit (ceci grâce à nos techniques du renard fureteur de free spot), la Gold Coast aura vraiment dérogé à la règle.

C’est ainsi que nous avons découvert les joies du réveil en pleine nuit par les Rangers de Surfer Paradise. Je vous promets que le van n’a jamais était autant secoué !

Là on n’a pas été dérangés, et c’était parfait !

Le bon côté : c’est seulement quand on ne se prend pas l’amende qui peut être très salée.

L’attitude de « certains » backpackers

Chez nous, on a la critique facile pour les Roms et les gitans. Et bien, attendez de voir certains backpackers en Australie.

Et vas y que je délaisse toutes mes ordures au sol, je tends mon linge dans les parcs pour enfant, je laisse les barbecues ou les toilettes publiques dans un tel état que même avec des gants on oserait plus y toucher.

On ne pointera pas de nationalité en particulier, ce n’est pas le but, mais honnêtement, il y a des voyageurs sans scrupules qui, par leurs comportements, n’aident vraiment pas à nous faire accepter des Australiens, et je reste poli…

À croire qu’en quittant leur pays, ceux-là ont aussi oublié d’emporter leur cerveau.

Ils ont pourtant fait des panneaux qu’on devrait comprendre dans toutes les langues

Le bon côté : Pas besoin de discuter avec eux, on sait déjà que ça ne va pas voler haut !

La masse de touristes pour « les grands classiques »

Voir le lever du soleil sur Uluru, ou le coucher au-dessus des 12 apôtres, voici les grands spectacles qui nous font saliver d’envie avant même d’avoir foulé l’Australie.

Problème, à force d’avoir été relayés par tous les guides et exploités par des dizaines de tours opérateurs, ces lieux et instants cultes finissent par être gâchés par l’immense foule qui s’y précipite. Des moments où on se dit que le tourisme tue le tourisme, qu’on est victime et responsable.

Lever de soleil sur Uluru – faites place !

Le bon côté : On découvre des coins plus reculés et moins connus, comme… ah bah non j’vous dis pas sinon ça va être connu ;)

Et le goon bien sûr !

Si vous n’êtes pas encore en Australie, vous ne connaissez surement pas encore le Goon, ou vin du pauvre, et donc du backpacker. Enfin, appeler ça du « vin », c’est déjà lui faire honneur. Au chapitre de la composition, des traces d’œufs, de farine, ou même de poisson. À côté lui, notre chère Villageoise prendrait presque des allures de grand cru !

Notre première (et dernière) Goon Party !

Le bon côté : C’est vraiment pas cher, 10 $ à 15 $ le cubis de 4 litres, mais pour le bien de votre tête et de votre foie, vaudrait peut être mieux passer à l’eau !

À la fin, on retient surtout le meilleur !

Pour le reste, nous n’avons pas vécu de problème mécanique majeure, malgré les presque 400 000 km de notre fière Kowagon. Seulement quelque démarrage en poussant, certains plus galère que d’autre. Mais on rattache plus ces souvenirs aux côtés fun qu’aux galères.

Aucune amende à déplorer, juste quelques rappels à l’ordre de nos amis rangers. On ne s’est jamais fait voler, ou agresser, sauf par les branches des citronniers… Pas d’attaque de serpents ou de koala tueur, juste une alerte au requin en South Australia et de belles araignées de 15 cm dans notre help’x à Adélaïde. Des broutilles !

Voilà, tout ça pour 40 000 km de voyage, des centaines de lieux visités et de personnes rencontrées. Si on fait la balance, bah c’est pas si cher payé ! On peut y retourner.

Et vous alors, on est curieux, c’est quoi vos pires expériences en Australie ?

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