
Chiang Mai, Chiang Rai, retrouvailles avec le nord
Chiang Mai, c’est le Disneyland de la Thaïlande. Vous n’y retrouverez pas Mickey dans les rues, en revanche vous pouvez vous éclater et expérimenter une nouvelle activité chaque jour pendant bien deux semaines.
Nous avions déjà largement profité un an plus tôt en nous improvisant chef cuistot thaï, explorateur de la jungle, mahout d’éléphant ou encore rafteur dans des rivières (presque) déchainées. Un poil déçu par ma première rencontre avec les éléphants, je me suis cette fois laissé tenter par une journée dans un camp à bichonner, nourrir, frotter et laver les pachydermes dans un environnement plus respectueux.
Le Baan Chang Paradise
Arrivé au Baan Chang Paradise (qu’on peut traduire par maison paradisiaque des éléphants), j’ai cette fois bien plus apprécié l’expérience ! Avec deux bébés de 6 mois et un an, les bien nommées Happy et Sky, il était dur de ne pas tomber sous le charme.

Mon plus grand plaisir aura été la baignade finale avec la mère et le petit Happy. On a vraiment l’impression qu’ils apprécient la baignade, et nous aussi ! Même si les attractions pour touristes subsistent toujours dans ces tours (du genre balancelle sur la trompe ou concerto à 2 éléphants), nos amis semblent largement mieux traités ici en retournant à la liberté tous les soirs, un moindre mal ! Merci à Poopay et à toute son équipe pour la superbe accueil.

Soirée illuminée à Chiang Mai
De retour à Chiang Mai, je me suis retrouvé dans une petite communauté de voyageurs français (dédicace aux travelers Jess et Nico), ils sont relativement nombreux à faire étape dans la capitale du nord Thaïlande.
Nous avons naturellement partagé nos nombreux souvenirs culinaires de notre chère et lointaine terre natale (un grand classique des rendez-vous de français à l’étranger) et partagé quelques promenades et repas dans la folie du night bazar de la ville. C’était également la période de la fête des lanternes, l’occasion pour moi de me retrouver à nouveau en face de l’opéra de Sydney tout illuminé. Décidément l’Australie nous suit partout, même en Asie.

Plus au nord : la petite soeur Chiang Rai
Le prolongement de ma migration nordique m’a conduit à la petite ville de Chiang Rai, un Chiang Mai taille réduite. Là encore, je me suis rapidement trouvé dans une communauté « frenchie » avec une malheureuse Allemande un peu perdue dans tous ces baragouinages voltairiens.
Le diner du soir au night bazar nous a offert quelques découvertes gustatives. Au menu, larves d’abeilles fries, criquet dans son jus d’huile, et œuf rose généreusement pourri à l’intérieur (sur lequel j’ai passé mon tour par respect pour mon estomac). Ce n’est finalement pas mauvais ces petites bêtes, une fois qu’on a oublié la texture un peu particulière !
Après ce frugal repas et une bonne nuit de repos, je partais avec Sofyan, rencontré la veille, pour une expédition en deux roues dans les montagnes au nord-ouest de Chiang Rai. Le scoot est vraiment le meilleur moyen de se déplacer en Asie, à l’exception peut-être des grandes villes où on risque sa vie à chaque seconde. Mais dans cette région, ce fut un pur bonheur.
Partir au hasard dans la jungle de Chiang Rai
Sans but précis, nous sommes partis au hasard à la rencontre des tribus Karen, Akha ou encore Lahu qui occupent plusieurs villages reculés entre montagnes verdoyantes et rizières magnifiquement arrangées.
Au détour d’un village encore relativement habitué à voir passer du « farang » (dénomination attribuée aux Occidentaux ici, sans que ce soit péjoratif), nous découvrons une petite réserve à serpents où on nous propose immédiatement un contact plus rapproché avec l’un des occupants. Sans trop réfléchir, c’est sûrement mieux comme ça, nos épaules supportent un magnifique boa constructor de 50 kg. Une expérience chatouilleuse, surtout quand le reptile vient titiller votre cou du bout de sa langue frétillante. Allégés de la bête et de plusieurs grammes de sueur froide, nous ré-enfourchons nos montures pour nous enfoncer dans les montagnes.

Jamais je n’aurais imaginé avoir un jour une expérience de scoot comme celle-là. En partant sur les petits chemins largement accidentés par la mousson, me voici obligé de faire place à deux reprises à des locaux se promenant sur leur (…) éléphant. J’avais croisé les vaches, les poules, les chevaux, les kangourous, mais pas encore les éléphants. Et je vous promets que sur un petit chemin, ils prennent beaucoup de place !
Une guesthouse qui tombe à pic
La suite de la balade nous offre de superbes panoramas et surtout quelques belles rencontres avec les habitants de cette province. Reste la frustration de ne pas pouvoir plus échanger, mais leurs sourires restent tellement communicants !

Alors que l’après-midi touche à sa fin, et que nous ne savons toujours pas où dormir, nous décidons de rebrousser chemin vers l’indication d’une guesthouse vue plus tôt sur la route. Le hasard, qui fait souvent très bien les choses, nous mène jusqu’en territoire indien, plus précisément au thaï apache guesthouse, un petit coin de paradis créé de toute pièce par une Française (Sophie) expatriée ici depuis 25 ans et associée avec une Karen.
Nous passons une excellente soirée, à la bougie (l’électricité n’arrive bien sûr pas jusque là) en très bonne compagnie et avec l’un des meilleurs plats dégustés en Thaïlande (la spécialité de Karen). Nous finirons la nuit dans un tipi, parfait moyen de terminer une journée tout sauf ordinaire. Le lendemain, Sophie nous présente son animal de compagnie préféré, Caroline, pas une tortue, mais un magnifique éléphant bien sur, qui semble totalement épanoui dans son jardin de tipi et de yourtes.

L’incroyable White Temple
Après un retour difficile vers la civilisation, nous nous rendons à la dernière étape de notre visite : l’improbable White Temple. Ce temple, mélange de projet pharaonique et de délire architectural, n’a pas son équivalent dans toute la Thaïlande. Débuté en 1997, le créateur fou (l’artiste thaï Chaloemchai Khositphiphat, même son nom est fou !) espère terminer son œuvre aux alentours de 2050.
La partie achevée, déjà imposante, vous transporte dans un univers blanc intense où se succèdent des scènes du jugement des enfers avant de, peut-être, atteindre le paradis et l’illumination. Ce palais incroyable, dans son style propre, rappelle les projets fous de Gaudi en Espagne ou du facteur cheval en France. Malgré les cars chinois qui se succèdent ici, la visite de ce site incomparable vaut largement le détour.
De retour à Chiang Rai pour restituer nos scooters tout boueux, je fais mes adieux à Sofyan pour rejoindre mon petit bus local en direction de Chiang Khong. De nouveaux souvenirs plein la tête, je m’en vais rejoindre Kevin pour affronter le Mékong et le passage au Laos à deux.
Photos de Chiang-maï et Chiang Raï


































{overlay=start}
Conseils et astuces à Chang Rai
Culture et Trek sur place
Pour la découverte et de nombreuses informations sur les tribus des environs de Chiang Rai, vous pouvez vous rendre au musée des tribus (ou « Hilltribe Museum ») au centre de la ville. Vous pourrez également y réserver un trek de 1 à plusieurs jours dont le prix reste élevé (pour la Thaïlande), mais qui décroit vite si vous êtes 3 ou plus.
Si vous souhaitez faire un trek, on m’a également conseillé à plusieurs reprises le Akha Hill House. L’une de leurs Guesthouses est à 20 km de la ville, dans les montagnes et toute proche de belles cascades. Je n’ai pas testé directement leur service donc je vous laisse vous faire votre avis. Sachez qu’en vous organisant par vous même avec un scoot, le tout vous reviendra beaucoup moins cher, mais ce n’est bien sûr pas le même service.
Location de scooter à Chiang Raï
Pour la location de scooter, je peux vous conseiller le northwheels car rent (sur Baanpa Pragarn Rd, à 400 m à l’est de la grande horloge), scooter de bonne qualité à 200 bahts la journée (négociez si vous le prenez plusieurs jours) et pas de soucis au retour (si vous n’avez pas fait de bêtises bien sûr).
{overlay=stop}
à lire
également
EIC 2025 | PVT (France) | PVT (Belgique) | Stage coop (FR) | Jeunes pro (FR) | VIE (FR) |
---|---|---|---|---|---|
Nombre d'invitations distribuées | |||||
15e ronde semaine du 21 avril 2025 | 478 | 20 | 73 | 69 | 4 |
15e ronde semaine du 21 avril 2025 | null | 20 | 126 | 100 | 18 |
16e ronde semaine du 28 avril 2025 | - | - | - | - | - |
Bilan des rondes d'invitations 2025 | |||||
Total invitations envoyées | 5784 | 600 | 1888 | 1176 | 125 |
Places restantes | 2265 / 6615 | 328 / 750 | 2169 / 3590 | 1472 / 2080 | 837 / 945 |
Candidats en attente d'invitation | 15227 | 56 | 71 | 72 | 50 |
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Suspendisse varius enim in eros elementum tristique. Duis cursus, mi quis viverra ornare, eros dolor interdum nulla, ut commodo diam libero vitae erat. Aenean faucibus nibh et justo cursus id rutrum lorem imperdiet. Nunc ut sem vitae risus tristique posuere.